Vues de l'exposition © Isabelle Arthuis
Figure de proue et membre fondateur du groupe avant-gardiste Supports/Surfaces dans les années 70, Claude Viallat poursuit depuis 50 ans l’exploration des limites de la peinture abstraite, en déclinant sa « forme » - un motif à l’allure d’osselet – sur une large variété de tissus ou bâches, accrochés de façon libre à travers l’espace.
Pour cette exposition, installée avec soin par l’artiste lui-même, Claude Viallat a choisi de dévoiler quelques unes de ses dernières expérimentations. Dans certaines œuvres, la forme au lieu d’être répétée de façon sérielle, est diluée à l’excès formant de large tâches de couleurs fondues ; parfois tracée en dripping, elle évoque au contraire une écriture calligraphiée.
L’utilisation de tissus bigarrés lui offre la possibilité d’introduire de nouvelles couleurs : une toile d’un profond rubis côtoie une œuvre d’un parme doux ou d’un gris platine. Chez Viallat, la palette s’impose toujours d’elle-même : « Je suis un instrument » explique-t-il. « L’œuvre a sa vie propre. Je ne me préoccupe pas du résultat ».
Comme toujours chez l’artiste, la mise en scène de l'exposition constitue presque une œuvre en elle-même. Avec délectation, l'artiste juxtapose les toiles, jouant des textures et des imprimés inattendus. C'est par ce jeu de contraste, toujours inédit, qu'il dévoile un dialogue audacieux, intuitif entre volume et surface, entre accumulation et béance.
Pour cette exposition, installée avec soin par l’artiste lui-même, Claude Viallat a choisi de dévoiler quelques unes de ses dernières expérimentations. Dans certaines œuvres, la forme au lieu d’être répétée de façon sérielle, est diluée à l’excès formant de large tâches de couleurs fondues ; parfois tracée en dripping, elle évoque au contraire une écriture calligraphiée.
L’utilisation de tissus bigarrés lui offre la possibilité d’introduire de nouvelles couleurs : une toile d’un profond rubis côtoie une œuvre d’un parme doux ou d’un gris platine. Chez Viallat, la palette s’impose toujours d’elle-même : « Je suis un instrument » explique-t-il. « L’œuvre a sa vie propre. Je ne me préoccupe pas du résultat ».
Comme toujours chez l’artiste, la mise en scène de l'exposition constitue presque une œuvre en elle-même. Avec délectation, l'artiste juxtapose les toiles, jouant des textures et des imprimés inattendus. C'est par ce jeu de contraste, toujours inédit, qu'il dévoile un dialogue audacieux, intuitif entre volume et surface, entre accumulation et béance.
À propos de Claude Viallat
© Isabelle Arthuis
Claude Viallat est né en 1936 à Nîmes, où il vit et travaille aujourd’hui. Il a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles, notamment au MACBA de Buenos Aires (2022), la Venet Foundation (2019), au Musée Fabre à Montpellier (2014), au Ludwig Museum en Allemagne (2014), au Museo Universitario del Chopo au Mexique (2004), au MuBe au Brésil (2001), à la Kunsthalle Düsseldorf en Allemagne (1983) et au Musée national d’art moderne – Centre Pompidou (1982).
En 1988, il a représenté la France à la 43e Biennale de Venise en Italie. Son œuvre est présente dans plus d’une cinquantaine de collections publiques en France et à l’étranger dont celles du Musée d’Art Moderne de Paris, du Centre Pompidou (Paris) et du MoMA (New York).
Sa ville natale lui consacrera pour la première fois une importante rétrospective au Carré d’Art – Musée d’Art Contemporain partir du 27 octobre 2023. La ville de Nîmes a par ailleurs annoncé l’ouverture d’une fondation Claude Viallat dans l’ancienne Chapelle Saint Joseph dont le chantier a été confié à l’architecte Jean-Michel Willmotte. L’ouverture est prévue pour fin 2025. Depuis sa première collaboration avec Daniel Templon en 1972, ce sera la 11e exposition de l’artiste avec la galerie qui le représente depuis 1999.
En 1988, il a représenté la France à la 43e Biennale de Venise en Italie. Son œuvre est présente dans plus d’une cinquantaine de collections publiques en France et à l’étranger dont celles du Musée d’Art Moderne de Paris, du Centre Pompidou (Paris) et du MoMA (New York).
Sa ville natale lui consacrera pour la première fois une importante rétrospective au Carré d’Art – Musée d’Art Contemporain partir du 27 octobre 2023. La ville de Nîmes a par ailleurs annoncé l’ouverture d’une fondation Claude Viallat dans l’ancienne Chapelle Saint Joseph dont le chantier a été confié à l’architecte Jean-Michel Willmotte. L’ouverture est prévue pour fin 2025. Depuis sa première collaboration avec Daniel Templon en 1972, ce sera la 11e exposition de l’artiste avec la galerie qui le représente depuis 1999.
Informations pratiques
Galerie Templon
13A rue Veydt
1060 Bruxelles
Horaires d’ouverture
mardi-samedi : 11h-18h
13A rue Veydt
1060 Bruxelles
Horaires d’ouverture
mardi-samedi : 11h-18h